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Valle Grande. Ruta del Che
Apres avoir fait trois fois de suite le coup de partir de l'hotel et de finalement rester une nuit de plus a Samaipata, on a reussi a en decoller pour la ville voisine de Valle Grande.
Pelerinage oblige, on est alle visiter le musee du Che, pour en savoir plus sur son ultime tentative revolutionnaire. Pas un franc succes cette guerilla bolivienne, puisqu'ils n'etaient que 17 combattants, dont 3 seulement ont survecu.
C'est a Valle Grande que le corps du Che a ete transporte en helicoptere, et que les journalistes et les curieux ont pu aller le voir, expose dans la laverie de l'hôpital. Aujourd'hui, on y accede en contournant les bâtiment de l'hôpital, sans droit d'entree, boutique souvenirs ni rien de ce genre. Autour du bâtiment quelques graffitis saluent sa memoire, et la laverie en elle meme est recouverte d'inscriptions du monde entier. Les tocards ont, eux aussi, laisse leur petite trace, bien suuuuur!
http://www.asiantribune.com/files/images/Che%20Bolivia%206.jpg
http://www.smh.com.au/ffximage/2007/10/11/Che_071010032058521_wideweb__300x375,1.jpg
Samaipata, premiere etape sur la Ruta del Che
L'etymologie quechua du nom est revelatrice : Samai se reposer, Pata en altitude... Cette petite halte d'une soiree s'est bien vite transformee en 5 jours pleins de rencontres, twes twes loin de tout stress...
Vous avez pu voir les photos du "zoo" ou les ptits singes sont venus nous faire des calins, et nous ont meme pousse la chansonnette (si! si!). On est aussi alle visiter les ruines du Fuerte construit par une civilisation amazonienne et utilise ensuite par les Incas. La ville a en effet une situation bien particuliere : elle est au point de rencontre de 4 ecosystemes completement differents, dont les Andes et l'Amazonie.
On peut ajouter un nouveau moyen de transport a la liste (pourtant deja fournie =) puisque c'est en camion qu'on est alle voir les Cuevas, petites cascades qui rappellent les bassins reunionnais. Si on n'est pas alle tres vite a l'aller, c'est tout simplement parce qu'on n'avait plus de freins... Bon.
Samaipata, cela restera aussi synonyme de tres belles rencontres : Diego et Jorge, les deux artisans chiliens qui nous ont invite quasi tous les jours dans leur atelier. Sylvia et Ingrid, la mere et la fille, voyageuses sans frontieres. Nico et Marketta, qui font leur voyage en "Bambu bikes". Javier, qui tenait l'hotel et nous a montre les videos de son carnaval... Bref, plein de bonnes ondes dans cette petite ville TRANQUILLE!!!
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Le seul qui a réussi à glisser un message publicitaire, comme toujours, c'est l'industrie du tabac. Tout en haut de la statue en plus !